Avis
Le narrateur est condamné à une peine d'un an d'invisibilité sociale. Les autres citoyens ne doivent pas lui adresser la parole ni même faire mine de le voir. Après un bref moment d'euphorie ou il profite de cette relative impunité due à l'invisibilité sociale, le narrateur est petit à petit brisé par le manque de relations humaines. Il erre dans la ville sans jamais provoquer la moindre réaction et il accueille la fin de sa peine avec un immense soulagement. Mais vaut-il la peine de faire ainsi allégeance à telle société ?
Une excellente nouvelle de Silverberg.